mardi 4 septembre 2012

La B.B Cream de Garnier


Il est vrai, j'ai un peu tardé sur l'achat d'une B.B Cream. Depuis le temps que cette petite merveille existe, j'y réfléchissais toujours à deux fois, pour au final continuer sur le fond de teint. Et puis l'été est arrivé, j'ai voulu quelque chose de moins couvrant et de moins chiant à poser et surtout, je voulais plus particulièrement arrêter d'emporter 20 000 crèmes de jour (et de nuit ^^) en vacances. Je suis tombée amoureuse (non non, pas du beau mec de la plage). Amoureuse de sa texture facile à appliquer, de sa teinte parfaite et ... de son prix.

Mon avis :

Le plus : Le prix est vraiment abordable. Autre point essentiel que je peux donner à ce produit c'est sa facilité à s'appliquer. En deux minutes, pif pof, c'est réglé (il faut tout de même vérifier qu'il n'y a pas de démarcation entre le visage et le cou).

Le moins : La matité. J'ai pris la B.B Cream spéciale peau grasse/peau mixte, et je suis étonnamment étonnée de constater que l'effet matifiant n'y est pas (alors qu'il est précisé qu'il devrait y être) (mais il est ouuuuuuuu aloooooors ???). Mais cette B.B Cream reste tout même un très bon produit que je vous recommande ! ;)

jeudi 12 juillet 2012

Trousse à maquillage : qu'est-ce qu'on y met ?




LE MASCARA

De l’avis général, le mascara n’est pas forcément la chose à avoir dans sa trousse. En effet, tout raccord de mascara entraîne des pâtés interdits par la loi de la beauté. Et tout le monde semble aussi d’accord sur le fait que, si on a un mascara, il faut absolument que ce soit un mascara volumateur, avec la brosse la plus grosse possible, justement pour éviter les fameux pâtés horribles. 
Le seul cas où on peut se faire une retouche, c’est si le mascara s’est effrité et qu’apparaît de nouveau le cil brillant en dessous. La brosse à cils est archi bien vue, surtout si on la mouille avant de l’utiliser.

LE PINCEAU

Gros délire sur le pinceau. Apparemment, non seulement il en faut plusieurs, pinceau poudre, pinceau blush, pinceau ombre à paupières et pinceau liner, mais en plus ils doivent être en poils naturels, avoir un manche un peu long parce que ça facilite leur manipulation (et évite d’avoir le geste trop lourd), mais pas trop long pour pouvoir entrer dans la trousse, être dans un étui pour leur éviter de choper des bactéries, et ils doivent être lavés une fois par semaine au shampooing doux. 
Si le pinceau a une forme de chignon crêpé en son centre, il faut l’offrir à un homme comme blaireau. Bref, il faut s’en débarrasser vite fait.

L'ANTICERNES

La présence de l’anticernes dans la trousse est non seulement capitale mais en plus elle est miraculeuse. Il ne doit pas être trop couvrant, doit avoir une texture très crémeuse et peut même avoir un petit côté rosé. Il servira, au fil de la journée, à arranger : 
1) les cernes 
2) les rougeurs 
3) le sillon nasogénien 
4) le pli de la narine. 
S’il n’a pas cette texture crémeuse, on devra le mélanger avec un peu de crème hydratante. Le pinceau automatique enlumineur fait aussi très bien l’affaire. Mais surtout le soir, parce que, la journée, ça fait trop scintiller.

LE CRAYON A YEUX

S’il est sec, il n’a rien à faire là. S’il est plus mou qu’un goudron frais, rien à faire là non plus. Il doit être gras mais avec du corps. Il doit résister à l’eau sinon il faudra faire des raccords toute la journée, alors que deux par jour devraient suffire. L’ombre à paupières a un effet plus naturel, surtout si on se maquille entre deux portes, son petit côté flou fait la blague, on dirait que ce qui déborde est fait exprès.

LES COTON-TIGE

Une trousse sans Coton-Tige est une hérésie. Non seulement ça sert à gommer le rouge à lèvres que, par exemple, on se met de travers au feu rouge en se regardant dans le rétroviseur, mais ça sert aussi à enlever, au fil de la journée, les salissures laissées par le maquillage qui coule, et que tout le monde ferait bien de checker. Comme on n’a pas forcément de lotion micellaire pour l’humidifier, rappelons que la salive marche très bien aussi, ou la crème hydratante.
Un Coton-Tige digne de ce nom a un bout rond d’un côté et un pointu de l’autre. Il sert aussi à se faire des smoky eyes de dernière minute après le boulot... A mettre à l’abri dans un ancien pochon à pince à épiler, par exemple.

LE BLUSH

Trousse sans blush = trousse foireuse. Si on ne choisit qu’une teinte qui ira avec tout, on va vers le corail rosé. Le bois de rose est aussi sans risque. Plus aventureux, le coup du rose flashy, même si l’idée est séduisante. Sur une mine fatiguée, ça va faire trop. Ne jamais se trimballer avec un blush trop foncé. Par ailleurs, une bonne terre de soleil sauve bien des fins de journée.

LE BAUME POUR LES LÈVRES 

Bien sûr qu’il en faut un, mais c’est la nuit qu’il faut se crémer beaucoup les lèvres. La journée ne sert ni à réparer ni à soigner. Tout stick à lèvres collant est mauvais et doit partir de la trousse. Parfois, le simple fait de se mettre du rouge empêche les lèvres de se dessécher, car ça incite à moins se passer la langue dessus, source principale d’agression pour les lèvres dans la journée.

LE ROUGE A LÈVRES

Il paraît que la bonne teinte est celle qu’on peut appliquer directement sans miroir, donc celle en laquelle on a confiance. La trousse n’est pas là pour faire les expériences de l’extrême. Le satiné est moins risky business que le mat. Et défatigue davantage un visage. Après chaque repas, ou après 18 heures, toute retouche sur les lèvres implique qu’on les ait nettoyées complètement.

LE CRÈME HYDRATANTE

Il faut toujours en avoir une, pas forcément pour s’en tartiner mais pour pouvoir immédiatement contrecarrer un menton qui pèle, repulper ses pommettes en fin de journée, et éventuellement pour jouer les démaquillants qui retirent des résidus sans agresser la peau. Elle doit être légère, elle n’est là qu’en appoint. Un échantillon fera l’affaire.

LA POUDRE COMPACTE

C’est un outil de base. Mais à condition qu’on ait d’abord épousseté les restes de poudre incrustés sur la peau, sinon ça fait double couche, c’est affreux. Le mieux est d’avoir dans sa trousse du papier absorbant, pour retirer le sébum et les excédents. Puis on n’applique la poudre que sur la ligne médiane du visage avec sa houppette impeccablement propre, donc lavée une fois par semaine. Il est capital de laisser les petites brillances sur le côté du visage, c’est ce qui attire la lumière. Quitte à se mettre un peu d’« enlumineur » vers les rides du « sourire des yeux », là où ça plisse quand on est heureuse.

LE FOND DE TEINT

Pas forcément décisif dans une trousse. Mais si on ne peuts’en passer le soir avant de filer dîner, alors 1) papier absorbant avant tout raccord pour faire place nette, et 2) on le mélange à de la crème de jour pour éviter l’effet « masque » sur le teint fatigué. Heureusement, la nouvelle génération des fonds de teint est déjà très hydratante. Le ton qu’on choisit d’avoir pour son fond de teint-trousse n’est jamais, au grand jamais, trop foncé. Sinon, ça ne fera pas fond de teint, ça fera fond éteint.

LE PEIGNE

Certaines trousses n’ont pas de peigne, alors que c’est l’un des éléments les plus importants. On n’est même pas obligée de se repeigner de fond en comble, mais ranger un peu les cheveux qui sont dans la nuque et ceux autour du visage donne tout de suite une nouvelle fraîcheur générale. Quitte à ce qu’on re-décoiffe après, en mettant sa tête en bas. Le peigne est petit, et les meilleurs sont en bois. Ils évitent de capter trop d’électricité statique. Si on n’a pas de gel pour mettre en forme ses cheveux, on peut utiliser un peu de sa crème hydratante sur les pointes.

WITH LOVE








mardi 3 juillet 2012

Stop aux beauty crimes !

Je pense qu'en 2012, c'est décidé, on corrige nos petites manies esthétiquement incorrectes. Voici un Top 10 que j'ai établi, des faux pas à rectifier d'urgence !




Je me rince le visage au jus de citron contre les tâches

A priori, c'est une bonne idée, les acides de fruits (les fameux AHA) étant de bons exfoliants. Mais attention à l'acidité d'un citron pressé, qui perturbe le pH de la peau et détraque la flore cutanée. Pour éviter inflammations, rougeurs et dessèchement, il faut diluer dans un tonique apaisant bourré d'allantoine, d'aloe vera ou d'eau thermale. Le bon geste 10 gouttes de jus de citron sur un coton imbibé de lotion.

Je gomme mes lèvres à la brosse à dents

Hyperefficace mais surtout hypertrash pour cette zone fragile. Cinq fois plus fine que celle du visage et dépourvue de glandes sébacées, la peau des lèvres est sans défense contre l'agressivité de la brosse à dents. Il faut donc protéger les lèvres avec une généreuse dose de baume (bien gras pour faire barrage), scruber doucement avec une brosse souple, et réappliquer une couche de soin. Le bon conseil Au final, il faut opérer sur lèvres humides (ce sera encore moins violent) et pas plus d'une fois par semaine (deux, si vous êtes fan de Call of Duty).

Je ne nettoie jamais mes pinceaux à maquillage

Honnêtement, là, on n'est pas trop OK parce que l'invasion des bactéries peut sérieusement endommager la peau (infections, boutons, allergies ...). Le bon back-up Pour limiter les dégâts, saupoudrer vos accessoires de talc entre chaque application. Composé de minéraux, il absorbe le gras des matières et limite la prolifération bactérienne, pour un (court) moment seulement ! De toute façon, chargés de talc, vos pinceaux vous réclameront vite un nettoyage en règle au shampooing doux.

Je tripote mes boutons

Difficile (impossible ?) de s'en empêcher ! Le hic, c'est que ça traumatise sacrément la peau et que ça finit par déformer les pores. Sans parler du fait que (attention, passage trash -reCall of Duty) ça répand les bactéries contenues dans le bouton partout sur l'épiderme, qui risque de bourgeonner à nouveau. Encore plus si on a les mains borderline ! Qui a dit contre-productif ? Si on craque : il faut se laver les mains, désinfecter la zone avec une lotion spéciale peaux à problèmes (repérez les termes AHA, acide salicylique, glycolique, LHA ...) et entourer les doigts de mouchoirs en papier (pour absorber au lieu de répandre). Pour finir, nettoyer avec un peu de lotion astringente et un pschiiiiiiit (avec le bruit s'iou plaît !) d'eau thermale apaisante. La bonne idée Le faire plutôt après une douche ou un bain chaud, la vapeur ouvrant les pores.

J'applique de la vaseline sur mes coups de soleil

C'est gras, ça évite donc la déshydratation et, de fait, c'est plutôt un bon réflexe. Mais ce n'est pas suffisant sur une brûlure, qui a surtout besoin d'hydratation et d'apaisement. Le bon rituel Commencer par pschitter (oui, j'y suis encore !) de l'eau thermale, puis appliquer un sérum bien hydratant (ou un masque pour les plus consciencieuses) riche en acide hyaluronique qui a également des vertus cicatrisantes.

Je mets de l'huile pour bronzer plus vite

Son effet loupe augmenterait légèrement la réverbération des UV. Tout serait donc accentué : le bronzage, mais aussi les brûlures et les dommages radicalaires. A la clé : une peau qui bronze peut-être mieux, mais qui se ride bien plus vite. Le bon réflexe Glisser un sérum antioxydant sous l'huile et la choisir avec un SPF 20 minimum (clairement, en dessous, ça ne sert à rien !)

J'épile mes jambes à la pince à épiler

Ça a l'air inoffensif, mais on a tendance à tirer le poil dans n'importe qu'elle direction, au lieu de respecter le sens de la pousse. Du coup, le follicule pileux finit par se désaxer et les futurs poils poussent sous la peau. La priorité : assouplir l'épiderme au maximum pour éviter les poils incarnés. Le bon réflexe Avant de sauter sur la pince, exfolier et hydrater généreusement. Ensuite, présenter la pince à un bon désinfectant, type alcool à 90 degrés.

J'arrache mes fourches

Un vrai tic de filles, ça ! A force d'avoir sa pointe cassée, le cheveu finit par se dédoubler. La fibre s'affine et se déstructure, on a de plus en plus de fourches : une véritable spirale de la lose ! Il faut dorloter vos longueur malmenées en y allant piano sur le brossage et en préférant les poils naturels. Même recommandation quant au brushing et au maniement du séchoir. Le bon joker On hésite pas à bodybuilder la matière capillaire avec une perfusion de céramides, acides aminés qui sont les principaux constituants du cheveu.

Je n'ai pas de démaquillant spécifique pour les yeux

Pourquoi se risquer à devoir frotter un peu trop fort cette zone ultra fragile et donc s'arracher des cils au passage, tout en froissant prématurément la peau (ici cinq fois plus fine que sur le reste du visage) ? Il faut injecter du gras dans votre cleaner pour resolubiliser les pigments du mascawa et mieux les éliminer : cinq gouttes d'huile d'amande douce sur u coton imbibé de démaquillant. Le bon geste Terminer par un bon nettoyage au démaquillant pur pour ôter toute trace d'huile et ne pas congestionner les paupières (comprendre : ne pas se réveiller avec des poches).


En espérant que ces petits conseils vous ont été utiles (mais ça je n'en doute pas ! - Non, mais quelle modestie, je vous jure !), je vous souhaite à toutes une excellente journée ! (pourquoi vouloir souhaiter le contraire ?)